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LA POLITIQUE EN CHINE


par
 

Daniel Arthur Laprès
 
 

Zhu De

Zhu De (1886-1976) est reconnu comme fondateur de l’armée rouge et commandant de l’armée communiste victorieuse des forces nationalistes.

 

Son père, d’origine hakka, a migré de la province de Guangdong vers le Sichuan. La famille était paysanne et pauvre. Mais en 1982, Zhu de a été inscrit à dans une école privée classique. Avant l’abolition du système de concours nationaux, il a accédé au niveau de xiu cai ce qui lui  a permis dans la fonction publique. Son premier poste en 1908 a été celui d’un instructeur de gymnastique dans une école primaire dans le Sichuan. Parce qu’il prônait l’adoption de pédagogies modernes, il a été démis de son poste. Il s’est alors inscrit dans l’école militaire de Yunnan. Il a rejoint l’armée Beiyang et la société politique secrète Tong Meng Hui qui a été le prédécesseur du Guo Min Dang.

 

Zhu De a soutenu la révolution en 1911 et en 1916 il a été désigné en tant que commandant de brigade dans la province de Sichuan.

 

Zhu a alors connu une décennie de décadence, étant devenu habitué de l’opium. Pourtant il a été soutenu par ses hommes et s’est transformé en chef de guerre. Mais après des défaites, il a repris du service au sein du gouvernement de la province de Yunnan. Après l’assassinat de sa deuxième épouse et de ses enfant par des chefs de guerre concurrents, il s’est installé à Shanghai où il a pu se sevrer de l’opium. En 1922, il a demandé son admission au parti communiste mais a été rejeté à cause de ses antécédents en tant que chef de guerre.

 

Ver la fin de 1922, Zhu a émigré ers l’Allemagne pour poursuivre des études et il y a rencontré Zhou En Lai. Il a été expulsé de l’Allemagne à cause de ses activités en faveur de la révolution en Chine. Il a de nouveau demandé son admission au parti communiste et cette fois-ci avec le soutien Zhou En lai il a réussi. En 1925, Zhu s’est installé en Russie où il a suivi des études militaires. Après son retour en Chine en 1926, il a été nommé à la tête de l’institut militaire de Nanchang. Quand le gouvernement nationaliste lui a demandé de mener la répression du mouvement de révolte communiste, il a abandonné son poste.

 

En 1928, Zhu a commencé à nouer des relations avec Mao Ze Dong et souvent les paysans les prenait pour une seule personne (Zhu Mao). Ces deux ont coopéré à la formation en 1929 du soviet de Jiangxi qui a étendu son contrôle sur 30.000 kilomètres carrés. En 1931, Zhu a été désigné commandant de l’armée rouge à Ruijin. C’est lui qui en 1934 a forcé le passage à travers les lignes des nationalistes et entamé la Longue Marche pendant laquelle il a assuré le commandement de la colonne occidentale. Après l’établissement de la nouvelle base à Yan An, et sous le contrôle politique de Mao Ze Dong, Zhu a entrepris la reconstruction de l’armée rouge.

 

Pendant la guerre contre les japonais et la guerre civile contre les nationalistes, Zhu a servi en tant que commandant en chef de l’armée rouge

 

Après la Révolution, il a conservé son poste à la tête de l’armée et y aouté les fonctions de vice-président de la République.

 

Il a dirigé les forces chinoises pendant la guerre de Corée.

 

En 1966, au début de la Révolution Culturelle il a été destitué de ses fonctions au politburo du Parti Communiste, mais à cause du soutien de Zhou En Lai il a évité l’emprisonnement. En 1973, il a retrouvé son poste au Politburo.

 

Jusqu’à sa mort en 1976, Zhu est resté une figure dominante dans le panthéon politique communiste.

 

 

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