LA POLITIQUE EN CHINE
par
Daniel
Arthur Laprès
Xu
Heng
Né en 1209 dans une famille paysanne, il s'et fait remarquer très jeune pour son intelligence. Il est passé de tuteur en tuteur chaque fois plus savant.
L'époque étant tumultueuse, il a plusieurs fois dû fuir les violences, mais il prenait toujours de quoi lire.
Son honnêteté est légendaire. Un jour quand il était au Sichuan et qu'il faisait très chaud, ses compagnons ont remarqué un poirier et ont cueilli des fruits. Mais Xu Heng a refusé de les suivre car il ne voulait pas commettre un vol.
Quand il a enfin pu rentrer dans son pays, il a entrepris d'enseigner les jeunes et il s'est ainsi fait beaucoup apprécier par le peuple local.
Sa renommée pour ses connaissances et sa pratique du confucianisme lui ont valu d'être invité à la cour par Hu Bi Lie, qu'il a conseillé avec d'autres confucéens.
Ils prônaient l'adoption d'une politique d'application de la loi chinoise ("xing han fa") et tant que le khan n'adoptait pas leur propositions, ils démissionnaient. À la fin, il s'est laissé convaincre.
Quand le khan a commencé à suivre les conseils du conseiller véreux A He Ma, Xu Heng l'a combattu, mais quand il s'est rendu compte que son rival prenait l'ascendant, il a prétendu être malade et a voulu se retirer. Mais Hu Bi Lie ne voulait pas accepter sa démission et lui a proposé un projet qu'il ne pouvait pas refuser: la création d'une grande école où enseigner les plus brillants talents du pays (certes provenant le plus souvent de familles nobles). Il y était enseignés les textes confucéens, les mathématiques, le tir à l'arc, les valeurs morales, etc.
Il était très admiré pour ses grandes capacités d'enseignement. Il traitait ses élèves comme s'ils étaient ses enfants. Il restait constamment patient.
Dans la société mongole avant Hu Bi Lie, la société était répartie en 10 classes:
- les cadres de la fonction
publique (guan),
- les clercs de la fonction
publique (shi),
- les moines (seng),
- les prêtres taoïstes
(dao),
- les médecins (yi)
- les travailleurs (gong)
- les artisans (jiang)
- les prostitués
(chang),
- les confucéens
(ru)
- les mendiants "gai).
Avec les réformes
imposées par Hu Bi Lie, les confucéens ont pu monter en grade
social et améliorer leur situation.