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LA POLITIQUE EN CHINE


par
 

Daniel Arthur Laprès
 
 

Wang Zhi

Wang Zhi était un yao et il est entre très jeune au service de la cour. Il  était eunuque. Comme il savait plaire à l’empereur, il est vite monté en grade. Il est un des personnages les plus redoutés de l’histoire chinoise. Il a accumulé une énorme fortune et exerçait un pouvoir exorbitant. La seule mention de son nom suffisait pour faire trembler fonctionnaires et militaires de tous les rangs. Les parents invoquaient son nom pour inciter leurs enfants à se tenir tranquilles de peur qu’ils lui soient remis.

Il a été nommé chef de la branche « xi chang » - « dépôt de l’ouest » de la police secrète, dotée de tous les pouvoirs de recherche, de poursuites et de sanctions, sans même avoir à en rendre compte à l’empereur.

Wang et ses compères n’appliquaient pas la loi, ils la façonnaient à leurs fins.

Ils pratiquaient la corruption et l’extorsion à outrance.

Le pouvoir de Wang Zhi était même considéré comme plus important que celui de l’empereur Xian Zong, qui s’était complètement détourné de ses responsabilités officielles en s’adonnant à la recherche des potions pour la vie éternelle.

Selon la coutume, on ne s’agenouillait pas devant les eunuques, mais face à Wang Zhi tous, sauf l’empereur, se pliaient à l’exercice.

Finalement, le grand nombre de ses ennemis a réussi à convaincre l’empereur des méfaits de Wang Zhi.

Considérant leur amitié de longue date, l’empereur n’a pas fait exécuter ou emprisonner Wang Zhi. Mais il l’a démis de ses fonctions et l’a muté à Nanjing, où il est tombé malade et est mort. 

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