LA POLITIQUE EN CHINE
par
Daniel
Arthur Laprès
Wang
Gui Fei
Quand l'empereur Zhu Jian Shen a succédé au trône, il était encore un enfant. C'est Wang Gui Fei qui a été chargée d'être sa nourrice. Elle s'est occupée du jeune prince comme s'il s'agissait de son propre enfant.À l'âge de 10 ans, le prince couchait encore avec sa nourrice et leurs relations devenaient suspectes.
Après être monté sur le trône, Zhu Jian Shen a pris une impératrice, et a désigné Wang Gui Fei première concubine.
Wang Gui Fei était très jalouse et il racontait des calomnies à l'empereur à propose de l'impératrice.Zhu Jian Shen a cru les mensonges de Wang Gui Fei et a même brièvement fait emprisonner l'impératrice. Wang Gui Fei en a profité pour se faire mettre enceinte, mais son enfant est mort.
L'empereur était donc sans successeur, mais à chaque fois qu'une concubine tombait enceinte, Wang Gui Fei complotait pour éliminer le danger.
Une de ces rivales était Ji Shi, du peuple Yao, belle, intelligente et charmante. Dès que l'empereur est tombé sur elle, il a été épris d'amour pour elle.
Ji Shi a donné naissance à un garçon, mais craignant qu'il ne fasse l'objet de violences de la part de Wang Gui Fei, Ji Shi s'est occulté la naissance de l'enfant. Quand Wang Gui Fei l'a retrouvée, elle l'a fait assassiner. Mais, l'enfant a pu être sauvé et il a été élevé dans la clandestinité par la famille de sa mère.
Pendant six ans, la situation a perduré sans que l'empereur n'apprenne qu'il avait un successeur de sa bien aimée Ji Shi.
Après qu'il l'a su, il a été envahi de joie.
Wang Gui Fei a bien essayé de la faire tuer, mais ses tentatives ont échoué.
Elle s'est résignée à la revanche que prendrait le prince dès qu'il apprendrait qui était responsable de la mort de sa mère et qu'on lui donnerait les leviers des pouvoirs de sanctions.
Wang Gui Fei est décédée avant l'empereur Jian Shen et a donc été épargné de souffrir la sanction qu'elle méritait.
Son fils, couronné empereur Ming You Cheng est considéré comme un des meilleurs empereurs de sa dynastie pour avoir secouru le peuple en cas de besoin, pour avoir oeuvré à l'amélioration des conditions de vie du peuple, pour avoir vécu de manière parcimonieuse.