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_changes avec la Chine
par
Tan Si Tong
La famille de Tan Si Tong
(1865-1898) était originaire de la Province de Hunan, mais il a grandi à
Beijing.
Dès l’âge de cinq ans, il
a commencé ses études et il appréciait particulièrement les intellectuels de la
fin de la dynastie Ming – Huang Zong Xi et Wang Fu Zhi et il a toujours attaché
une grande importance à la culture nationale.
La perte de la guerre
avec les japonais a brisé es idéaux nationalistes.
Il a voulu étudier
comment le Japon, pays petit par rapport à la Chine avait pu devancer cette
dernière. Il a conclu que le Japon avait distancé son pays en adoptant le
capitalisme et en s’ouvrant vers l’étranger.
Afin de propager ses idées sur la réforme, il est rentré dans la
province de Hunan où il a fondé
une école qu’il a appelée « Shi Wu Xue Tang » - « Ecole des
Problèmes Contemporains ». Il a invité Liang Qi Chao à y enseigner des
cours. Sous l’influence de son inspiration le Hunan est devenu un foyer de
soutien à la réforme.
En 1897, il a publié son ouvrage Ren Xue – Etude de la
Bénévolence ». Il y a attaqué le féodalisme chinois et promu l’égalité des
droits. A son époque il fallait beaucoup de courage pour prendre ces positions.
En novembre 1898, Tan Si Tong a été convoqué par l’empereur
Guang Xu et quand il a quitté son épouse il lui a fait ses adieux il a avoué
qu’il en savait quel serait le dénouement des événements.
Dès le mois le novembre, le vent a tourné quand
l’impératrice-mère a décidé de combattre la réforme.
Le 21 septembre 1898, après seulement 103 jours de mouvement de
réforme, elle a fait emprisonner un grand nombre de réformateurs.
Kang You Wei et Liang Qi Chao ont réussi à s’enfuir, le premier
vers Hong et le second vers le Japon. Mais Tan Si Tong a décliné les invitation
du second à l’accompagner au Japon en disant qu’il était prêt à déverser son
sang pour la réforme.
Rentré chez lui, pendant trois jours, il a écrit des lettres au
nom de son père qui exprimaient son opposition à la réforme. Ainsi, il a sauvé
son père.
Le 25 septembre il a été arrêté et dans sa cellule il a écrit es
derniers poèmes.
Le 28 septembre, avec cinq compagnons réformateurs, il a été
exécuté à Beijing.
Sur le champ de mort, il a crié :
« Malgré mon intention de tuer mes ennemis, je ne peux pas
y parvenir maintenant ; je dois mourir, mais je suis heureux ! »
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