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WEBLIOGRAPHIE DE LA CIVILISATION CHINOISE

par

Daniel Arthur Laprès

 

 

 
 

LA SOCIETE CHINOISE


La famille

La famille occupe un rôle central dans l’histoire de la Chine. Certaines grandes familles ont su maintenir leur pouvoir au-delà d’un millénaire. Si des branches faibles de la famille pouvaient disparaître

Pendant la dynastie Han, les cellules familiales se divisaient en deux branches, une sur les terres et l’autre dans l’administration sise dans les villes. Les branches se soutenaient : les officiels aidant les ruraux notamment en cas de problèmes de sécurité, les ruraux offrant aux officiels une base de repli en cas d’échec à la Cour. On prisait les enfants car les garçons rapportaient des postes et les filles attiraient des gendres influents.

Au niveau démographique, il s’en est suivi qu’une partie de la noblesse descendait en rang social mais les gens des classes inférieures n’avaient que peu de possibilité d’ascension (alors qu’une Europe au contraire, les classes dirigeantes ne se reproduisaient pas autant et n’assuraient pas leur remplacement par les générations suivantes. A cette époque se sont consolidées les fameuses « cent familles » qui ont ensuite imprégné l’histoire chinoise de leurs influences. Certaines familles dont on observe des traces avant JC apparaissent toujours dans les rangs officiels un millénaire plus tard (les familles Xin, Yin, Ling Hu, Li et Gang).

Les chinois traditionnellement raisonnent en termes de famille étendue, ce qui pouvait souvent impliquer un millier de membres compte tenu des membres des familles alliées par le mariage.

À partir de l’époque de l’esclavage et pendant toute la période féodale jusqu’au fondement de la nouvelle Chine au 20ème siècle, la Chine pratiquait la polygamie.Certains Empereurs entretenaient plus de 70 concubines plus de nombreuses servantes. Les hommes puissants maintenaient plusieurs concubines dont le nombre variait directement avec leur fortune. Seuls les gens du peuple étaient monogames, ou encore ne se mariaient pas faute d’en avoir la condition sur le plan matériel. Était seule désignée l’épouse légitime, toutes les autres compagnes étant des « petites épouses », et étaient nommées selon leur date au harem : « première concubine », « deuxième concubine », etc. Les concubines devaient se soumettre à la volonté de l’épouse. Toute manifestation de jalousie par une épouse était cause pour divorce. Hormis la jalousie, d’autres cause de répudiation de l’épouse étaient l’incapacité de produire des enfants et une nature querelleuse.

Dans la Chine traditionnelle, on évitait de nommer ses enfants d’après leurs parents ou grands-parents ; en effet, le sujet ne prend pas le nom du roi », ni donc le fils celui du père. Cette pratique était poussée au-delà du rationnel par exemple en ce qu’une personne pouvait se voir exclure de certaines fonctions à cause de son nom.Ainsi le poète Li He de la dynastie Tang ne pouvait pas se présenter au concours pour devenir jinshi (admis au concours national) et le nom de son père était trop proche du son « jin ». Même de nos jours, les chinois sont plus réticents que d’autres à prononcer les noms des personnes en relation tertiaire d’où le recours fréquent à des expressions comme « camarade », « ami », « laoban » etc.

Traditionnellement en Chine, la migration des familles est rigoureusement contrôlée par le régime des permis de résidence, les « hukou ».

La Chine pratique encore le régime de hukou mais le relâche graduellement.

La Chine partaique des restrictions à l’accès à l’éducation publique et aux services de santé contre les migrants « sans papiers » et ces derniers sont interdits de certains types d’emplois.
 
 

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