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LA POLITIQUE EN CHINE
par
Pu Yi
Pu Yi a été le dernier
empereur de la Chine.
Après le décès de
l’empereur Guang Xu le 21 octobre 1908, ainsi que la disparition de
l’impératrice-mère Ci Xi qui a exercé le contrôle effectif de l’empire pendant
48 ans, Pu Yi a été mis sur le trône à l’âge de trois ans sous le nom impérial
Xuan Tong.
Le jour de son
intronisation, le petit a rouspété et chialé pendant toute la cérémonie. Ce
n’était pas de bon augure !
Seulement trois ans plus
tard, la Révolution nationaliste a évincé la famille impériale du pouvoir, mais
les révolutionnaires l’ont laissé continuer à occuper le palais Gu Gong et il a
continué à recevoir une subside annuelle très importante qui lui a permis de
maintenir un train de vie digne de son titre.
Enfin il a été chassé du
palais et banni à Tianjin par le chef de guerre Feng Yu Xiang.
En mars 1932, les japonais
ont envahi et pris le contrôle de la Manchourie et ils ont fat appel à Pu Yi
pour servir de façade légitimant leur pouvoir. Pendant cette période, Pu Yi a
compris qu’il avait été manipulé mais n’a rien pu faire, ou en tout cas n’a
rien fait pour résister aux japonais.
En août 1945, il a été
capturé par les communistes qui l’ont emprisonné et soumis au régime de réforme
par le travail forcé.
En 1959 il a été libéré
et en décembre de cette année il est retourné à Beijing pour la première fois
depuis 35 ans.
Marié cinq fois, Pu Yi
n’a jamais eu d’enfants.
Même quand il était
adulte, il se comportait comme un enfant et entretenait ses meilleures
relations avec les enfants de son quartier.
Il a travaillé dans les
services des archives publiques et percevait un salaire de RMB 100 par mois.
Pu Yi est mort le 17
octobre 1967 dans un hôpital à la suite d’une maladie.
L’ironie de l’histoire
est que ses cendres sont conservées dans un cimetière où gisent également des
héros de la révolution communiste.
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