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LA LITTERATURE CHINOISE


par
 

Daniel Arthur Laprès
 
 

Pu Song Ling

Pu Song Ling a été un grand auteur du début de la dynastie Qing.

 

Un de ses ouvrages les plus connus a été « Liao Zhai Xian Sheng Â» (Monsieur Liao Zhai d’après le nom de son village). Un de ses récits concerne l’histoire d’un malheureux, dénommé Cheng Ming, qui subissait les brimades incessantes des gens dans son entourage qui avait trouvé avec l’aide d’une vieille dame une sauterelle énorme et qu’il se proposait d’offrir à l’empereur dont la fascination pour les combats de sauterelles l’avait incité à lancer une compétition nationale pour rechercher la sauterelle la plus forte de l’empire. Mais, son fils a malencontreusement écrasé la sauterelle avant qu’il ait pu la présenter aux autorités locales pour transmission à l’empereur. Dépité et craignant les punitions de son père, le petit s’est noyé dans un puits. Son épouse s’est alors désintéressée de la vie. Mais, son fils s’est transformé en sauterelle qui est venu se poser sur Cheng Ming. Ce dernier a alors pu donner la sauterelle à l’empereur et ce dernier a été très satisfait car la sauterelle s’est avérée être un invincible champion.

 

Pu Song Ling est né en 1640 dans le Shandong. Considérant que sa famille tombait dans les difficultés à cause de l’instabilité sociale ambiante pendant la transition entre les dynasties Ming et Qing. Ainsi, Pu Song Ling a fondé tous ses espoirs pour son avenir dans une réussite au concours national d’entrée à la fonction publique. Après avoir passé les concours aux niveaux du comté, e la préfecture et du gouvernement provincial mais il n’a pas pu avancer plus loin. Quand son père est décédé, le partage de sa succession a laissé entre les mains de Pu Song Ling une misérable parcelle de terre.

 

A 31 ans, il a pu se trouver un poste au service du magistrat dans un comté du Jiangsu. Il s’est donné comme règle d’écrire tous les jours quelques lignes et n’a jamais arrêter jusqu’à sa mort à 76 ans.

 

Dans ses écrits, Pu Song Ling visait trois objectifs. D’abord il voulait exposer les points sombres de la dynastie manchoue. Ensuite il voulait révéler les abus du système de concours. Enfin il prônait une plus grande liberté des jeunes pour choisir leurs conjoints.

 

 

 

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