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WEBLIOGRAPHIE DE LA CIVILISATION CHINOISE

par

Daniel Arthur Laprès

 

 

 
 
 
 
 

La musique


Selon la légende, les chinois pratiquaient des instruments dès l’époque mythique des Trois Rois et Cinq Empereurs et à partir de Yu le Grand la musique avait atteint une grande maturité. Yu le Grand impressionnait ses invités en organisant des spectacles musicales en accompagnement de ses entrées et sorties de la Cour.

Il semble que la Chine antique avait déjà dévleoppé une grande variété d’instruments musicaux, dont 27 sont mentionnés dans Le Livre des Chants et dont le nombre total est considéré comme dépassant 70.  Les instruments étaient répartis en 8 catégories en fonction des matières de leur composition (les huit bayin) : métal, pierre, argile, cuir, fil, bois, bambou et gourde. On y dénombrait des carillons (en métal, pierre), des xuns (fais d’argile, sous forme d’œuf avec 6 trous), des percussions en cuir, des qin comportant sept cordes, des zhus (des blocs en bois) des shen (sous forme de gourdes assorties de tuyaux, des yus (fultes) en bambou, et des fultes verticales en bambou.

A l’époque du Printemps et de l’Automne, un fameux musicien, nommé Boya, après des années d’études rigoureuses est censé avoir atteint un sommet de virtuosité sur le qin. Boya a été découvert par le critique de musique de l’époque, Zhong Ziqi, qui disait entendre dans la musique de Boya le roulement des vagues d’un fleuve en ébullition.

La musique chinoise a constamment au cours de l’histoire été enrichie par des apports des peuples voisins. Ainsi dès la dynastie Qin, la cavaliers du nord pratiquaient un isntrument appelé le piba qui progressivement a été intégré dans la tradition chinoise sous le nom pipa. Pendant la dynastie Han, la Route de la Soie a été ouverte et un instrument de musique d’Arabie, le quxiang pipa est arrivée en Chine. Pendant les dynasties Tang et Sung, le pipa a pris la forme qu’il a conservée jusqu’à aujourdh’hui : une boîte de son sous forme d’un demi-poire, un long coup, une tête courbée. Elle permet la pratique de multiples techniques et l’exploitation d’une gamme très étendue de sons et de notes.

Au cours des siècles, les instruments ont été ajoutés en conjugaison surtout avec l’évolution du théâtre, par exemple le sanxion au nord pendant la dynastie Sung (un instrument à trois cordes) et son équivalent au sud, le xiaosanxian. Pendant la dynastie Ming, le suona (un genre de tuyau produisant avec une résonance spécialement agréable à entendre) a été importé de Perse.

La phrase en quatre caractères si zhu guan xian désigne l’ensemble des instruments chinois à cordes et à souffle.

L’appréciation de la connaissance atteint une apothéose au sud après l’éclatement de la Chine à la fin de la dynastie Han. Ainsi les genres des aborigenes du sud ont supplanté ceux des peuples turques du nord. Les nobles propriétaires de terrains possédaient des danseuses et chanteuses qui se représentaient alors que les marchands itinérants.

La musique chinoise se modernise en 1584 lorsque Chu Cai Yu développe « une échelle tempérée » résovant un propblème qui n’est attaqué qu’un siècle plus tard en Europe. Les premiers musiciens chinois à s’être itnéressés au problèem furent Chng fang (77-37 avant JC) et Ho Cheng Dian (370-447).
 

 

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