Le site des changes avec la Chine
Droit
constitutionnel
Pour une
prsentation plus dveloppe de ce thme, le lecteur est renvoy lĠouvrage –
Business Law
in China: Trade,
Investment and Finance, par Daniel Arthur Laprs et Zhang Yuejiao
(co-rdacteurs-en-chef,
ICC Publications, Paris, 2008, seconde dition),
en particuier son Chapitre 2 – Constitutional
and Administrative Law, qui a t rdig par Daniel Arthur Laprs et Lei Kai.
Le texte
ci-dessous a t rdig par Daniel Laprs et Diane Hlage qui sont seuls
responsables de toutes erreurs et omissions ventuelles.
3.1
Principes gnraux
3.2
Les droits fondamentaux et devoirs des citoyens
3.3
Le niveau central du gouvernement
3.4
LĠAssemble Populaire Nationale (APN)
3.5
Le Prsident et le Vice-prsident de la RPC
3.6
Le Conseil des Affaires dĠEtat
3.7
La Commission Militaire Centrale (CMC)
3.8
Les assembles populaires locaux
3.9
Les gouvernements populaires locaux
3.10
Les organes dĠauto gouvernance dans les rgions autonomes, les
prfectures et comts
3.11
Les juridictions populaires
3.12
Les parquets populaires
3.13
Les Rgions Administratives Spciales
3.13.1 Hong Kong
3.13.2 Macao
3.10.
Taiwan
4.1
Lgislation
nationale
4.1.1 Porte de la
lgislation nationale
4.1.2 Le processus de la
lgislation nationale
4.1.3 LĠinterprtation des
lois nationales
4.2
Rglements administratifs (xing zheng fa gui)
4.3
Rglements locaux (di fang xing fa gui), dispositions autonomes
(zi zhi tiao li) et dispositions spciales (dan xing tiao li)
4.4
Rgles administratives (bu men gui zhang) et rgles locales (di
fang zheng fu gui zhang)
4.5
Hirarchie des normes
4.6
La rsolution des conflits parmi les normes
Au cours de la dynastie Han, les fondements
de l'Etat chinois ont t poss. L'Empereur rgnait sa discrtion sous rserve
de respecter les rgles du Ciel, au risque en cas de dviation d'attirer des
catastrophes naturelles. Il ne pouvait ni abolir ni changer la loi. Certes, il
pouvait ajouter des rglements mais ceux-ci ne devaient pas contredire la loi.
Aussi, l'Empereur pouvait ne pas appliquer la loi condition de ne pas en violer
les dispositions.
Depuis la dynastie Tang, il subsiste la srie
complte des compilations des lois chinoises. Les contenus du Code Tang ont t
presque intgralement repris dans le Code de la dynastie Qing. Les Codes
chinois concernent surtout la dfinition des obligations militaires et de la
fonction publique, et celle des infractions et des sanctions.
Pendant la dynastie Tang, le Bureau des Lois
tait divis en deux divisions qui administraient l'ordre public : une division
pour le droit pnal (Ç xing bu È et l'autre concerne
par les affaires courantes (Ç da li zi bu È). Le Ç xing bu È promulguait la loi pnale, rvisait toutes les
procdures aboutissant la peine capitale travers le territoire national et
exerait un contrle gnral des activits du Ç da li zi
bu È dont la comptence tait limite aux autres affaires n'aboutissant pas
des peines capitales. Les gouvernements provinciaux n'dictaient pas de lois
mais se chargeaient du maintien de l'ordre public. Le gouverneur provincial tait
dot des pouvoirs de prsider des audiences, de dterminer des sanctions et de
faire excuter la sentence. Chaque administration provinciale tait dote (i)
d'un charg des lois se concernant des affaires militaires et assistant le
gouverneur pour le traitement des infractions et des condamnations pnales, et
(ii) d'un charg des lois pour les affaires civiles qui assistait le gouverneur
pour les audiences concernant les affaires matrimoniales, les diffrends
propos des terres, et les affaires similaires. Les provinces taient divises
en districts dots d'un bureau pour les affaires militaires et d'un bureau pour
les affaires civiles. Chaque district tait divis en comts qui comportaient galement
des bureaux pour les affaires militaires et pour les affaires civiles. Les dcisions
au niveau des comts pouvaient fonder des appels devant le bureau au niveau du
district dont les dcisions pouvaient faire l'objet d'appel au niveau du bureau
provincial. Le dernier recours pour les affaires courantes tait port devant
le bureau comptent au sein du gouvernement central. Les condamnations la
peine capitale taient obligatoirement portes devant l'Empereur.
Pendant la dynastie Sung, les dispositions
du Code Tang ont t peu prs intgralement reprises mais les lois
administratives, les rglements et les ordonnances ont servi de vhicules pour
lĠadaptation de la loi. Pendant cette dynastie, le gouvernement a dvelopp des
compilations de prcdents permettant aux fonctionnaires aux chelons
tous les chelons de normaliser leurs dcisions. Pendant la dynastie Sung, il a
t interdit dĠimprimer les lois et mme de les avoir en sa possession car le
peuple devait se concentrer sur lĠapplication des grands principes de la morale
confucenne. Le gouvernement central tait compos de la Cour Suprme, du
Bureau des Punitions et du Comit des Conseillers. Sous le Sung, chaque
district tait administr par un magistrat cumulant les fonctions de prfet
administratif et de police dĠune part et de juge dĠautre part. La procdure pnale
tait divise en deux tapes : celle de lĠinvestigation et celle de lĠapplication
de la loi. La priorit tait attache lĠobtention dĠaveux, y compris par lĠadministration
de tortures. Seul le magistrat pouvait dcider de lĠapplication de tortures.
Seules les parties taient prsentes aux procs et elles nĠtaient pas reprsentes
par des avocats. Pour fixer les sentences des coupables, le magistrat entendait
un rapport de son clerc concernant les prcdents en la matire. Les dcisions
de tout niveau pouvaient faire lĠobjet de recours au niveau suprieur jusquĠau
niveau du gouvernement central. Il y avait environ 2.000 condamnations la
peine capitale par an, mais environ 90% des appels jusquĠau niveau central
aboutissaient des rformations de la condamnation.
L'apport de la dynastie des Mongols (la
dynastie Yuan) a consist surtout en l'aggravation des peines.
Le premier empereur de la dynastie Ming tait
dĠorigine populaire et il est arriv sur le trne la tte dĠun soulvement
populaire mais il a instaur un rgime lgal sensiblement identique celui des
dynasties Tang et Sun. En 1585, les li (Ç tiao li È)
ont t fusionns avec les Ç lu È et ce document a fond le Code Qing partir
de 1646.Sous la dynastie Ming, le gouvernement a instaur lĠorganisation au
niveau des villages de conseils des anciens (Ç lao ren
È) composs de 3 10 personnes ayant au moins 50 ans, les dtermination
finales restante du champ dĠintervention des fonctionnaires du gouvernement. Le conseil des anciens devait en concertation
avec les chefs du village rgler les diffrends et exercer une influence
positive sur la communaut par leur exemple. Seules les affaires les plus
graves taient protes devant les fonctionnaires du gouvernement. La plupart
des conflits privs taient rgls par le conseil des anciens et les
fonctionnaires devaient rester en dehors du processus sauf ce quĠil ne
parvienne pas une solution. Les infractions par les anciens taient sanctionnes
lĠinitiative dĠautres anciens qui avaient la facult de faire arrter
le coupable pour le faire traduire devant les instances gouvernementales au
niveau appropri. La circulation des gens tait limite, entre autres moyens,
par lĠtablissement sur les routes de points de contrle dont seuls les anciens
taient exempts.
Le gouvernement sous la dynastie Qing tait
organis en 4 niveaux, de bas vers le haut :
á
1.300 Ç xian
È, districts et 150 Ç zhou È, comts
á
180 Ç fu È,
prfectures
á
18 Ç sheng È, provinces administres
par des gouverneurs ou gouverneurs gnraux dsigns par le gouvernement
central, plus 3 provinces de Manchourie administres par des gouverneurs
militaires dsigns par le gouvernement central
á
le gouvernement central.
LĠadministration tait centralise notamment
en ce que les fonctionnaires jusquĠau niveau des prfectures taient dsigns
par lĠadministration centrale.
Les fonctionnaires taient recruts par des
concours progressivement plus slectifs dĠabord au niveau des comts, ensuite
au niveau des provinces et enfin an niveau national.
Les fonctionnaires taient rpartis parmi
9 classes ayant chacune deux sous divisions. Pour chacun des 18 rangs, des
insignes vestimentaires et des salaires uniformes taient prvus. Tout au long
de sa carrire, un fonctionnaire tait surveill et contrl par ses suprieurs,
ces apprciations dterminant son volution ultrieure. Le faible niveau des
salaires des fonctionnaires a suscit le recours la corruption.
La hirarchie judiciaire comportait 3
niveaux (tribunal de district, Cour Suprieure et la Cour Suprme. A
partir de 1928, il a t instaur un Conseil Suprme qui correspondait au
niveau le plus lev et qui chapeautait le Ministre de la Justice, la Cour
Suprme et la Cour Administrative et le Comit de Discipline de la Fonction
Publique.
La Rpublique Soviet Chinoise fut le prcurseur
de gouvernement dclar en 1931 par le Parti Communiste pour revendiquer
lĠautorit lgitime exclusive sur le territoire national. Mais le rgime sĠest cart
sur plusieurs points importants du modle lniniste, en particulier la rvolution
dans les relations familiales nĠa pas concern une rvolte contre la religion
autant que contre lĠautorit des patriarches et des maris. Aussi, les
communistes nĠtaient pas lĠorigine spcialement motivs pour confisquer les
terres au nom du peuple. Par contre le droit du travail tait calqu plus fidlement
sur le modle russe.
La Rpublique Populaire de Chine a t fonde
en 1949.
La premire constitution de la Rpublique
Populaire de Chine a t adopte en 1954. Au cours de cette mme anne,
ont t adoptes les lois organiques relatives lĠorganisation judiciaire et
la procurature. Le rgime de gouvernement qui est instaur perdure dans ses
points essentiels jusquĠ aujourdĠhui.
JusquĠ la reprise en main aprs le
Mouvement des Cents Fleurs partir de 1957, un systme juridique se dveloppait
ainsi quĠattest par la prsence lĠpoque de quelque 2.500 avocats. Mais ces
derniers ont t purgs et le Parti a affirm son rle prpondrant dans lĠEtat
; ainsi les procs au pnal ont t administrs par des comits du Parti.
La Rvolution Culturelle partir de 1966 nĠa
fait quĠaggraver la situation du droit en Chine. La loi tait critique comme
un outil bourgeois et de nombreux avocats ont t emprisonns et tus.La quasi-totalit des facults de droit a t ferme
et la recherche en droit et le dveloppement de la doctrine ont cess. La Constitution de 1975, rduite 36 articles
des 106 dans celle de 1954, a chang la Ç rpublique populaire dmocratique È
en Ç tat socialiste de la dictature proltaire È. La procurature a t abolie.
Les articles dfinissant les droits fondamentaux ont t rduits de 19 4. Le
parti a t investi des facults de crer la loi, de lĠinterprter et de lĠappliquer.
Ds la mort de Mao, le mouvement de rforme
constitutionnelle a t lanc culminant en lĠlimination du Gang des Quatre et
lĠadoption dĠune nouvelle constitution en 1978 qui a largement rinstaur les
dispositions de la constitution de 1954. En 1979, le Comit Central du
Parti a aboli la pratique consistant en faire approuver les poursuites pnales
par des comits du Parti. En 1980, il a t promulgu un nouveau code pnal.
Une nouvelle constitution a t promulgue
en 1982.
Elle a t amende en 1988, 1993, 1999 et
2004.
Selon la Constitution chinoise, lĠorgane
suprme de lĠdifice juridique est lĠAssemble Populaire Nationale (ANP). En ralit,
son pouvoir semble infrieur celui du Conseil des Affaires dĠEtat et mme
celui de plusieurs organes internes du Parti Communiste qui assurent la
direction de lĠEtat.
Le Parti Communiste avait en 1995 quelque 52
millions de membres (soit environ 4% de la population). Son organe de dcision
est le Comit Central compos de 189 membres qui est lu pour des mandats de 5
ans. Il se runit environ deux fois par an. Dans les intrims, son pouvoir est
exerc par le Bureau politique compos dĠune vingtaine de membres et dont le
Comit Permanent comprend de 5 7 membres. Dans lĠexercice du pouvoir tatique,
le rle primordial revient au parti Communiste, quoique lĠon puisse en penser
la lumire dĠune exgse des textes constitutionnels. Pour tre membre du
gouvernement, il faut tre membre du Parti. En 1989, le Parti comprenait
quelque 50 millions de membres. LĠorganisation du parti est parallle celle
de lĠEtat chinois. LĠunit lmentaire est organise au niveau de la communaut
rurale, de lĠusine, du bureau, de lĠcole et de lĠunit des forces armes. Les
congrs du Parti sont organiss au niveau de la ville, du comt, et de la prfecture.
Au niveau suprieur, on trouve les congrs provinciaux et des grandes villes
sous administration directe et ceux des rgions autonomes. Les membres du NPC
sont lus par une srie de confrences locales. Mais les assembles plnires
ne sont pas frquentes et le pouvoir effectif est exerc par le Comit Central
dont les membres sont lus par le Congrs National. Le Comit Central lit
son tour le Politburo du Parti de quelque 20-25 dirigeants de lĠEtat chinois,
lĠintrieur duquel un groupe dĠune poigne des plus importantes personnalits
de lĠEtat constitue un Comit Permanent, dont le Prsident, le Premier
Ministre, et le Secrtaire Gnral du Parti.
La Rpublique Soviet Chinoise fut le prcurseur
de gouvernement dclar en 1931 par le Parti Communiste pour revendiquer
lĠautorit lgitime exclusive sur le territoire national. Mais le rgime sĠest cart
sur plusieurs points importants du modle lniniste, en particulier la rvolution
dans les relations familiales nĠa pas concern une rvolte contre la religion
autant que contre lĠautorit des patriarches et des maris. Aussi, les
communistes nĠtaient pas lĠorigine spcialement motivs pour confisquer les
terres au nom du peuple. Par contre le droit du travail tait calqu plus fidlement
sur le modle russe.
La premire constitution de la Rpublique
Populaire de Chine a t adopte en 1954. Au cours de cette mme anne,
ont t adoptes les lois organiques relatives lĠorganisation judiciaire et
la procurature. Le rgime de gouvernement qui est instaur perdure dans ses
points essentiels jusquĠ aujourdĠhui.
JusquĠ la reprise en main aprs le
Mouvement des Cents Fleurs partir de 1957, un systme juridique se dveloppait
ainsi quĠattest par la prsence lĠpoque de quelque 2.500 avocats. Mais ces
derniers ont t purgs et le Parti a affirm son rle prpondrant dans lĠEtat
; ainsi les procs au pnal ont t administrs par des comits du Parti.
Depuis le mouvement
de rforme de 1978, un secteur priv et des forces de march ont merg,
donnant naissance des rformes lgislatives pour protger la proprit, rcompenser lĠinitiative, imputer les risques,
organiser les institutions pour le rglement des diffrends et crer des moyens
pour lĠexcution des jugements civils.
La rforme et les
politiques dĠouverture ont eu une grande influence sur les concepts
lgislatifs, de politique et dĠadministration en Rpublique Populaire de Chine
(RPC).
Ainsi, 1982 fut une
anne charnire, avec lĠadoption dĠune nouvelle constitution confirmant
lĠadaptation du socialisme chinois au march.
La Rpublique
Populaire, fonde en 1949, est un Etat unitaire dans lequel lĠautorit
constitutionnelle est dirige par la Nation partir de lĠAssemble Populaire
Nationale (APN) et de son Comit Permanent.
Le leadership de
lĠEtat est assur par le Parti Communiste. Le principal organisme de dcision
du Parti est le Comit Central, lu tous les cinq ans, et se runissant en
session plnire environ deux fois par an. Le pouvoir par intrim est exerc
par le Bureau Politique qui compte 15 25 membres. Le Comit permanant du
Bureau Politique est compos de cinq neuf membres.
LĠune des rformes
judiciaires les plus significatives accomplies au cours des annes 1980s est la
sparation des fonctions du Parti de celles du gouvernement.
Aprs lĠaccession de
la Chine lĠOMC, les autorits ont entrepris une plus grande sparation entre
le gouvernement et la gestion des activits industrielles, commerciales, et
autres activits conomiques.
Le texte
constitutionnel prvoit que la branche excutive du gouvernement est mene par
le Conseil des Affaires dĠEtat, la branche judiciaire par la Cour Populaire
Suprme, le Parquet Populaire, et la Commission Militaire Centrale.
Sous lĠautorit du
Conseil des Affaires dĠEtat, se situent divers ministres, commissions,
bureaux, autorits et entreprises. Certains de ces organes excutifs sont
dclins jusquĠau niveau local.
En-dessous du niveau
central du gouvernement se situe le niveau comportant les gouvernements des
provinces, des municipalits directement sous lĠadministration du gouvernement
central, les rgions autonomes et les RASs.
La RPC est divis en
22 provinces, et Taiwan est considr par la RPC comme tant la vingt
troisime, quatre municipalits directement sous le gouvernement central
(Beijing, Tianjin, Shanghai et Chongqing), et cinq rgions autonomes qui sont
dotes dĠune forte concentration de peuples dĠethnies non-Hans : Xizang
(Tibet), Xinjiang, Neimenggu (Mongolie intrieure), Guangxi et Ningxia.
Les principaux
composants du Conseil des Affaires dĠEtat sont : les ministres et
commissions, une organisation spciale (State-Owned Assets and Supervision and
Administrative Commission), des organisations tatiques (tel que la State
Administration for Taxation, State Administration for State and Commerce, State
Administration for Radio, Film and Television), les bureaux administratifs sous
lĠgide des ministres et commission (tel que la State Administration of
Foreign Exchange), les bureaux administratifs sous lĠgide du Conseil des
Affaires dĠEtat (tel que lĠOverseas Chinese Affairs Office) et les institutions directement sous
lĠgide Conseil des Affaires dĠEtat (tel que Xinhua News Agency).
Les ministres et
commissions exercent indpendamment des pouvoirs spcifiques dans leur domaine
de comptence et sous lĠautorit de ces dernires, les bureaux et institutions
administratives exercent de manire indpendante dans les limites de leurs
attributions.
Les bureaux
administratifs sous lĠautorit du Conseil des Affaires dĠEtat assistent le
Premier avec des tches spciales. Ils nĠont pas de fonctions administratives
indpendantes, et sont seulement responsables dĠinvestigations et dĠanalyses.
Depuis le 1er
juillet 1997, fut ajoute une catgorie dĠorganisation qui est la Rgion
Administrative Spciale (RAS) de Hong Kong, qui a servi de modle la cration
de la RAS de Macao en 1999. Les lois de base gouvernant chacun des territoires
appliquent le principe de Ç un pays, deux systmes È, afin dĠadapter
le systme de la RPC des colonies librales et capitalistes issues du Royaume
Uni et du Portugal.
En-dessous du niveau
provincial, lĠautorit de lĠEtat est exerce par plusieurs niveaux
dĠadministration.
Associ chaque
assemble populaire se trouve un organe administratif qui agit la fois pour
lĠadministration centrale et au nom de lĠautorit locale.
Les gouvernements
locaux sont responsables de lĠadministration au niveau local de lĠconomie
locale, de lĠducation, de la science, de la culture, de la sant publique, du
dveloppement rural et urbain, de la finance, des affaires civiles, de la
scurit publique, et de lĠadministration judiciaire.
Les rgions
autonomes sont aussi gouvernes par des assembles populaires qui ont les mmes
domaines de comptences que les assembles populaires provinciales, mais
jouissent dĠune autonomie dans les limites de la Constitution.
Malgr lĠautorit
suprieure des lois et rglements manant du centre, parce que les
gouvernements provinciaux possdent des entreprises et parce quĠils collectent
les taxes, leur dpendance du centre nĠest pas totale, dĠautant que les
initiatives provinciales et locales ont souvent t tacitement encourages par
les autorits nationales dans un but dĠexprimentation en anticipation de leur
gnralisation, en cas de succs.
Le rle des
tribunaux dans le systme traditionnel de la RPC tait trs lger, mais leur
importance augmente en corrlation avec le dveloppement conomique.
Afin de dvelopper
un rgime moderne de droit administratif, lĠAPN a donn aux tribunaux le
pouvoir de sanctionner et remdier aux abus du pouvoir administratif.
Aussi, Cour
Populaire Suprme met des interprtations qui servent de rfrences pour
lĠapplication des lois.
LĠactuelle
constitution de la RPC fut adopte le 4 dcembre 1982, amende le 1er avril
1988, le 29 mars 1993, le 15 mars 1999 puis le 14 mars 2004.
La Constitution de
1982 consacre le principe de Ç la comptence de chacun correspond un
travail È. LĠarticle 13 admet la proprit prive de certains biens
personnels, la terre restant la proprit de lĠEtat ou des collectivits
locales. Cette constitution a reconnu le droit des individus de mener des
affaires en leur nom. Les droits et intrts des trangers taient garantis.
En 1988, lĠexistence
dĠun secteur priv comme complment au secteur public fut expressment admise,
et une protection formelle des droits et intrts a t institue. Dans le mme
amendement, les droits dĠusage de la terre sont reconnus et une disposition est
mise en place pour leur transfert.
En 1993, fut adopte
une Ç conomie de march socialiste È, crant les prmisses pour
lĠvolution des entreprises publiques vers un management indpendant, et
instituant dans les zones rurales le systme de responsabilit.
LĠamendement de 1999
affirma la prminence de la rgle de droit et rendit officielle la tolrance
de Ç diverses formes È de proprit et de distribution. Dans les
zones rurales, le Ç systme de gestion duel È fut organis dans les
foyers oprant sous contrat. LĠ Ç conomie individuelle des
travailleurs de la ville et de la campagne È fur reconnue comme un
complment une conomie publique socialiste. LĠEtat exerce un Ç contrle
administratif È de lĠconomie individuelle.
En 2004 la
libralisation et la privatisation de lĠconomie furent tendues, lĠEtat tant
oblig de payer une compensation aux propritaires de logements expropris ou
rquisitionns. La proprit prive des citoyens est dclare inviolable.
LĠEtat sĠengage tablir un systme de scurit sociale compatible avec le
niveau de dveloppement conomique du pays.
Les tribunaux
chinois ne contrlent pas la constitutionnalit des lois et rglements.
Les engagements sous
forme de traits ne prvalent pas par rapport la Constitution.
3.1
Principes gnraux
La Chine est
gouverne selon le principe du centralisme dmocratique sous la coupe du Parti
Communiste Chinois.
LĠAPN et les
assembles populaires aux divers niveaux sont les organes travers lesquels le
pouvoir de lĠEtat est exerc. Les membres de lĠAPN et des assembles populaires
divers niveaux sont lus.
Les organes
administratifs, judiciaires et parquets sont crs par les assembles
populaires et mnent leurs activits sous leur responsabilit.
La rpartition des
fonctions et pouvoirs entre les organes tatiques centraux et locaux est gre
en Ç donnant un champ dĠintervention large aux initiatives des autorits
locales sous la direction des autorits centrales È.
Toutes les
nationalits en RPC sont gales. LĠautonomie rgionale est pratique dans des
zones o les minorits nationales vivent dans des communauts concentres.
Toutes les nationalits peuvent utiliser leur propre langue et dterminer leurs
propres coutumes.
Le pays est gouvern
en conformit avec la loi. Aucune organisation ou individu nĠest au-dessus des
lois. Tout acte en violation de la Constitution et de la loi doit tre
investigu.
LĠconomie possde
par lĠEtat en tant que Ç proprit du peuple È est la force
dirigeante de lĠconomie nationale.
Les collectivits
rurales utilisent la Ç production des foyers base sur un systme de
responsabilit contractuelle È selon lequel les coopratives de
producteurs, de commercialisation, de crdits et de consommateurs sont soumises
la Ç proprit collective des travailleurs È.
Toutes les
ressources minrales, aquatiques, forestires, montagneuses, des prairies, des
terres non rclames, des plages, et autres ressources naturelles sont la
proprit de lĠEtat ou des collectivits.
Les terres dans les
villes est proprit de lĠEtat, alors que celle des campagnes et banlieues,
lĠexception des sites attribus lĠEtat par la loi, est proprit des
collectivits, comme le sont les lieux dĠhabitations et les fermes prives et
les terres de rcoltes et les terres vallonnes.
Alors quĠaucune
organisation ou individu ne peut sĠapproprier, acheter, vendre ou prter la
terre, ou transfrer illgalement la terre dĠautres faons, le droit dĠuser la
terre peut tre transfr.
LĠEtat peut, dans
lĠintrt public et conformment aux dispositions de la loi, exproprier ou rquisitionner
la terre pour son usage contre compensation.
Toute organisation
ou individu usant la terre doit sĠassurer de sont utilisation rationnelle.
LĠEtat protge les
droits lgaux et intrts des individus et secteurs privs de lĠconomie.
La constitution
protge la proprit prive des citoyens et leur droit dĠen hriter.
Les entreprises
dĠEtat jouissent dĠune indpendance dans leur gestion et actions.
3.2
Les droits fondamentaux et devoirs des citoyens
La Constitution
chinoise protge les liberts dĠassemble et de manifestation mais des
protestations de la part de mouvements sociaux indpendants peuvent entraner
des poursuites pnales.
LĠinsulte, la
diffamation, ainsi que la fausse accusation ou fausse incrimination directement
contre des citoyens par quelque moyen sont interdites.
A lĠexception des
besoins relevant de la scurit de lĠEtat ou des enqutes criminelles en accord
avec les procdures prescrites par la loi, la correspondance prive des
citoyens est inviolable.
Les citoyens qui ont
subi des prjudices du fait de la violation de leurs droits civils par quelque
organe tatique ou fonctionnaire ont le droit compensation conformment la
loi.
LĠEtat applique le
principe du salaire gal pour le travail gal pour les hommes et femmes et
forment les femmes et les slectionne pour devenir managers.
Dans le domaine des
affaires, une proccupation affrant aux droits de lĠhomme en Chine peut
merger en relation avec ses communications ou son attitude concernant les communications
peut exposer les entreprises trangres des dilemmes thiques quand des
dnonciations de dissidents politiques sont exiges en application de la loi
chinoise.
3.3. Le niveau
central du gouvernement.
3.3.1 LĠAssemble
Populaire Nationale (APN)
Le APN est lĠorgane
dĠEtat possdant le plus haut pouvoir et exerant le pouvoir lgislatif de
lĠEtat. Il est compos de 2.987 dputs (dont 637 femmes et 411 personnes
issues dĠune minorit) lus par les provinces (y compris Taiwan), les rgions autonomes,
les municipalits directement sous lĠautorit du gouvernement central, et les
rgions administratives spciales, et de dputs lus par les forces armes. Il
est lu pour cinq ans et se runit en une session annuelle.
Le Comit Permanent
rapporte lĠAPN.
3.3.2 Le Prsident
et le Vice-prsident de la RPC
Ses 150 membres sont
lus par lĠAPN et leurs mandats correspondent ceux de lĠAPN, ils ne peuvent
pas servir plus de deux mandats conscutifs.
Le Prsident
promulgue les lois adoptes par lĠAPN et son Comit Permanent nomme et rvoque
le premier ministre, vice-premier ministre, les ministres dĠEtat, les ministres
chargs des ministres ou commissions, le contrleur gnral et le secrtaire
gnral du Conseil des Affaires dĠEtat.
Le Prsident gre
les activits lies aux affaires dĠEtat et reoit les reprsentants
diplomatiques trangers ; en excution des dcisions du Comit Permanent
de lĠAPN, nomme et rappelle les reprsentants de lĠEtat lĠtranger, et signe
et abroge les traits et accords importants avec les Etats trangers.
3.3.3 Le Conseil des
Affaires dĠEtat
Le Conseil des
Affaires dĠEtat est lĠorgane excutif le plus haut. Le Premier assume toute la
responsabilit du travail du Conseil des Affaires dĠEtat, et dirige le travail
de ce dernier.
Les Ministres
assument la responsabilit du travail des ministres et commissions.
Les conditions de
mandat du Conseil des Affaires dĠEtat sont les mmes que celles du APN.
Le Conseil des
Affaires dĠEtat exerce tous les pouvoirs excutifs en accord avec la
Constitution et les lois.
Les commissions et
ministres donnent des ordres, directives (zhi shi) et rgles (gui zhang) par
la juridiction de leurs dpartements respectifs conformment la loi et aux
rgles et rglements administratifs, dcisions et ordres issus du Conseil des
Affaires dĠEtat.
Les revenus et
dpenses de tous les dpartements sous le Conseil des Affaires dĠEtat et de
tous les gouvernements locaux, les organisations financires et montaires, les
entreprises et institutions de lĠEtat sont sujets un audit indpendant sous
la responsabilit du Premier.
Le Conseil des
Affaires dĠEtat est responsable, et rapporte son travail, au APN ou, quand il
nĠest pas en session, au Comit de direction.
La Commission
Militaire Centrale dirige les forces armes du pays.
3.3
Les assembles populaires locaux
Les assembles et
gouvernements populaires sont tablis dans les provinces, municipalits
directement en-dessous du gouvernement central, les comts, les cits, les
districts municipaux, les municipalits, les municipalits nationales, et les
villes. La RPC est dcentralise. En effet, les autorits au niveau
sous-provincial jouissent de pouvoirs de dpenser en respectant lĠenvironnement
et les ressources naturelles, lĠassurance chmage, lĠindustrie et
lĠagriculture, lĠducation, la sant, le bien-tre social, la police et les
infrastructures.
Les dputs des
assembles populaire des provinces, municipalits directement sous le
gouvernement central et des cits divises en districts sont lus par les
assembles populaires du niveau en-dessous, les dputs des assembles
populaires des comts, cits non divises en districts, districts municipaux,
municipalits, municipalits de
nationalits, et villes sont lus directement par leurs circonscriptions. Leur
mandat dure cinq ans.
Les assembles
populaires locaux et directement au-dessus du comt adoptent et mettent en
place les plans pour le dveloppement conomique et social et les budgets de
leurs zones administratives.
Les assembles
populaires des municipalits de nationalits peuvent, dans les limites de la
loi, prendre des mesures spcifiques selon les caractristiques des
nationalits concernes.
Les assembles
populaires des provinces et municipalits directement sous le gouvernement
central et leurs comits de direction peuvent adopter des rglements locaux,
qui doivent tre conformes la Constitution et aux lois et aux rglements et
rgles administratifs, et ils doivent rapporter de tels rglements au Comit de
Direction du APN pour enregistrement.
Les assembles
populaires locaux leurs niveaux respectifs lisent les gouverneurs et dput
gouverneur, ou majeurs et dputs majeurs, ou chefs et dputs chefs des
comts, districts, municipalits et villes, ainsi que les prsidents des
tribunaux populaires et les procureurs en chefs des procureurs populaires
leurs niveaux correspondants. Les assembles populaires locaux ou au-dessus du
comt lisent et ont le pouvoir de rappeler les membres de leurs comits de
direction.
Aucun membre du
comit permanent dĠune assemble populaire local ou au-dessus du niveau du
comt ne peut exercer des fonctions dans les organes excutifs, judiciaires et des procureurs
correspondants leurs niveaux respectifs.
Le comit permanent
dĠune assemble populaire local au niveau et en-dessous du niveau du comt
statue sur les problmes majeurs dans tous les domaines de comptence de sa
zone administrative. Il supervise le travail du gouvernement populaire, des
juridictions populaires et des parquets populaires au niveau correspondant. Il
annule les dcisions et ordres inappropris du gouvernement populaire au niveau
correspondant et annule les rsolutions inappropries de lĠassemble populaire
un niveau plus bas. Il dcide de la nomination ou la rvocation des officiels
des organes dĠEtat dans les limites de son autorit et, quand lĠassemble
populaire au niveau correspondant nĠest pas en session, rappelle les dputs de
lĠassemble populaire au niveau plus haut et lit les dputs de cette assemble
populaire pour remplacer les retraits.
3.5. Les gouvernements populaires locaux
Les gouvernements
populaires locaux, aux diffrents niveaux, sont des organes dĠEtat tout comme
les organes locaux dĠadministration tatique aux niveaux correspondants. Ils
agissent sous le commandement du Conseil des Affaires dĠEtat et y sont
subordonns.
Les gouverneurs,
maires et chefs des comts, des districts, des municipalits et des villes
sont responsables devant les
gouvernements populaires locaux situs aux diffrents niveaux.
Les mandats de ces
derniers sont de la mme dure que ceux des assembles populaires aux niveaux
correspondants.
Les gouvernements
populaires des municipalits, des municipalits de nationalit, et des villes
excutent les rsolutions des assembles populaires au niveau correspondant
ainsi que les dcisions et ordres des organes administratifs dĠEtat un niveau
plus haut et effectuent le travail administratif dans leurs zones
administratives respectives.
Les gouvernements
populaires locaux au niveau ou en-dessous du niveau du comt dirigent le
travail de leurs dpartements subordonns et des gouvernements populaires des
niveaux plus bas, et ont le pouvoir de changer ou dĠannuler les dcisions
inappropries de leurs dpartements subordonns et des gouvernements populaires
des niveaux plus bas.
Les organismes
dĠaudit locaux aux divers niveaux mnent des audits indpendants des activits
gouvernementales. Ils sont responsables devant le gouvernement populaire au
niveau correspondant et envers lĠorganisme dĠaudit situ au niveau suprieur.
Les gouvernements
populaires locaux divers niveaux sont responsables et rapportent leur travail
aux organes administratifs dĠEtat situs au niveau suprieur.
Le plus bas chelon
du gouvernement est constitu des comits de rsidents et des comits de
villageois, organisations de masse autogres au niveau de base, tablies
respectivement parmi les rsidents urbains et ruraux en fonction de leur lieu
de rsidence. Leurs membres et officiers sont lus par les rsidents.
Ils crent des
comits pour la mdiation populaire, la scurit publique, la sant publique et
dĠautres problmes afin de grer les affaires publiques et les services sociaux
de leurs zones, dĠoprer une mdiation des diffrends civils, dĠaider au
maintient de lĠordre public et de transmettre les avis et demandes des
rsidents au gouvernement populaire.
3.6 Les organes
autonomes dans les rgions, prfectures et comts autonomes
Les assembles et
gouvernements populaires sont institus dans les rgions, prfectures et comts
autonomes, et vhiculent lĠautorit de lĠEtat. Dans ces organes autonomes, les
nationalits minoritaires habitant la zone ont le droit une reprsentation
approprie. Au moins un chef de service ou vice chef de service de leur comit
permanent doit tre issu dĠune nationalit de la rgion autonome.
Le chef de service
dĠune rgion autonome, le prfet dĠune prfecture autonome ou le chef dĠun
comt autonome tre de la nationalit de la rgion autonome.
Les assembles
populaires des zones autonomes nationales ont le pouvoir de prendre des mesures
la lumire des caractristiques politiques, conomiques et culturelles de la
ou des nationalits locales. Elles doivent tre soumises au Comit Permanent de
lĠAPN pour approbation avant de prendre effet.
Les organes
autonomes des zones autonomes nationales jouissent dĠune autonomie dans
lĠadministration des finances de leurs zones, collectent et grent tous les
revenus accumuls dans les zones autonomes nationales, dont lĠexploitation des
ressources naturelles et la construction dĠentreprises intressent fortement
lĠEtat.
De plus ces organes
administrent indpendamment les affaires concernant lĠducation, la science, la
culture, la sant publique et la culture physique, protgent lĠhritage
culturel des nationalits et Ïuvrent pour un vigoureux dveloppement de leur
culture. Ils peuvent organiser des forces de scurit publique locales. Dans
lĠexercice de leurs fonctions, les gouvernements de ces zones utilisent les
langues crites et parles utilises communment dans la localit.
3.7. Les tribunaux
populaires
Les organes
judiciaires dĠEtat sont la Cour Populaire Suprme et les tribunaux populaires
locaux des niveaux diffrents, les tribunaux militaires et autres tribunaux
populaires spciaux, comme les tribunaux du chemin de fer, les tribunaux
maritimes et les tribunaux forestiers. Ces tribunaux sont indpendants et ne
sont sujets aucune interfrence de quelquĠorgane administratif, organisation
publique ou individu. Sauf circonstances spcifies par la loi, toutes les
affaires des tribunaux populaires sont publiques, lĠaccus a le droit une
dfense. LĠorgane judiciaire le plus lev est la Cour Populaire Suprme.
La Cour Populaire
Suprme supervise lĠadministration de la justice par le systme judiciaire. Les
tribunaux populaires des niveaux plus levs supervisent lĠadministration de
la justice de celles situes des niveaux plus bas.
La Cour Populaire
Suprme est responsable devant le APN et son Comit permanent. Les tribunaux
populaires locaux divers niveaux sont responsables devant les organes dĠEtat
qui les ont cres. Le Prsident de la Cour Populaire Suprme est lu par le
APN sur nomination de son Ç Presidium È. Les autres juges sont nomms
par le Comit Permanent de lĠAPN sur nomination du Prsident de la Cour
Suprme.
Le mandat du
Prsident de la Cour Populaire Suprme est de la mme dure que celle de lĠAPN.
Il ne peut pas servir plus de deux mandats conscutifs.
Des comits
judiciaires sont attachs ces tribunaux populaires. Ils sont responsables du
contrle du travail et servent de guide pour la mise en Ïuvre du centralisme
dmocratique.
Les citoyens de
toute nationalit ont le droit dĠutiliser leurs langues nationales dans les
instances des tribunaux.
3.8. Les parquets
populaires
LĠaccusation est
mene par les procureurs populaires, militaires et autres procureurs populaires
spciaux tous les niveaux. Ils exercent un pouvoir de procureur
indpendamment, en accord avec les dispositions de la loi, et ne sont sujets
aucune interfrence de quelque organe administratif, organisation publique ou
individu. Le procureur le plus haut plac est le Procureur Populaire Suprme.
Il dirige le travail des procureurs populaires et spciaux divers niveaux
locaux. Les procureurs populaires au niveau plus lev dirigent le travail de
ceux au niveau plus bas.
Le Procureur
Populaire Suprme est responsable devant le APN et son Comit Permanent. Les
procureurs populaires, diffrents niveaux, sont responsables devant les
organes dĠEtat qui les ont crs et les procureurs populaires des niveaux
plus hauts.
Les conditions
dĠoffice du Procureur Gnral du Procureur Populaire Suprme sont les mmes que
celles du APN. Le Procureur Gnral ne peut pas servir plus de deux mandats
conscutifs.
3.9. Les Rgions
Administratives Spciales
Aprs 1949
subsistaient en Chine les colonies anglaise de Hong Kong et portugaise de
Macao. En 1943, les puissances trangres
ont renonc leurs privilges obtenus au cours du dix-neuvime sicle,
dont lĠaccs des tribunaux spciaux, qui dans la pratique facilitaient les
abus des nationaux chinois ainsi que leurs commerces illgaux. Ces concessions
furent obtenues sous lĠargument que le systme judiciaire chinois tait trop
dur et corrompu, et les conditions de ses prisons trop svres, que les
citoyens des pays relativement dvelopps pouvaient prtendre raisonnablement
tre gouverns par leurs lois et tribunaux nationales.
Malgr les efforts
de lĠEmpereur Qing, et ceux du Gouvernement Nationaliste, pour apaiser les
inquitudes de la communaut trangre sur la qualit du systme judiciaire
local, incluant lĠadoption de codes de lois bases sur le modle europen, les
pouvoirs trangers refusaient les demandes des gouvernements chinois
dĠabandonner leur statut extraterritorial. Depuis le dbut, les plaintes des
Etats trangers au sujet de la rigueur excessive du systme pnal chinois ont
t frquemment exagres pour justifier leurs demandes de rgimes extraterritoriaux
avantageux.
3.9.1. Hong Kong
Le territoire
comprenant Hong Kong fut transfr aux autorits britanniques en trois
tapes : lors de la fin de la Premire Guerre de LĠOpium (1840-1842), lors
de la fin de la Seconde Guerre de lĠOpium (1856-1860) et enfin en 1898.
Aprs la Rvolution
Communiste le flux de population fut en augmentation et ce territoire devint un
refuge pour les nationalistes et leurs sympathisants et les rfugis cause
des perscutions et de la misre en Chine.
Conformment la Dclaration
Conjointe du 19 dcembre 1984, signe entre le Royaume Uni et la Chine, le
territoire de Hong Kong fut restitu la Chine le 1er juillet 1997.
La Dclaration Jointe consacre le principe de Ç un pays, deux
systmes È qui garantit la prservation dĠun systme capitaliste Hong
Kong durant 50 ans. Mais lĠarticle 3(2) de ce texte prvoit que Hong Kong est
Ç directement sous lĠautorit È du gouvernement central, et garantit
Hong Kong RAS Ç un haut degr dĠautonomie, lĠexception des affaires
trangres et de dfense È, qui sont sous la responsabilit du
gouvernement central ; nanmoins, Hong Kong continuera participer des
organisations internationales et des accords appropris (comme celui de
lĠOMC).
Le RAS a sa propre
lgislation, ses propres lois et son propre systme judiciaire, ainsi que
lĠentire autonomie conomique. Elle reste libre de toute restriction vis--vis
des mouvements dĠentre et de sortie de biens, services et de capital. Les
droits de possder sa proprit et sa propre affaire, ainsi que le droit de
grve sont protgs. Les liberts politiques de base doivent rester en place,
comme la libert de parole, la libert de runion, la libert de la presse, la
libert de religion, le droit dĠhritage et le droit de voyager.
La Loi Fondamentale
sera alors la dernire source de normes gouvernant le systme judiciaire,
conomique et social Hong Kong durant les 50 prochaines annes.
Selon cette Loi, la
lgislation de Hong Kong a le pouvoir de faire des lois si elles ne sont pas
contraires cette dernire. Les lois en vigueur comme la common law, les
rgles dĠquit, les ordonnances, la lgislation subordonne et la loi
coutumire restent en vigueur dans le RAS. Les tribunaux de Hong Kong peuvent
juger des cas en accord avec les lois applicables dans le RAS et peuvent se
rfrer aux juridictions de droit commun. Les ressources naturelles et de la
terre restent la proprit de lĠEtat, conformment lĠarticle 8 de la Loi
Fondamentale.
Selon lĠarticle 160
de ce texte, les lois en vigueur Hong Kong sont adoptes en tant que lois du
RAS lĠexception de celles juges par le Comit Permanent comme tant en
contravention avec la Loi Fondamentale. Tout document, certificat, contrat et
droit et obligation ayant effet ce moment de transition restera reconnue et
protge, moins quĠelle ne viole la Loi Fondamentale.
Hong Kong exerce un
pouvoir judiciaire indpendant. Les postes des juges Hong Kong sont maintenus
et les membres du pouvoir judiciaire sont libres dans leur action judiciaire
conformment leurs fonctions judiciaires. Les droits un conseil
confidentiel et les liberts de choisir un avocat et les tribunaux lgaux sont
aussi maintenus (article 85).
Le droit de faire
des actes de la branche excutive reste en vigueur.
Une nouvelle Cour
dĠAppel Finale a remplac le Privy Council. LĠarticle 88 prvoit que les
membres du pouvoir judiciaire sont nomms par le chef de gouvernement du RAS,
sur recommandations dĠune commission indpendante comprenant des juges locaux,
des membres exerants une profession juridique et des individus minents
dĠautres secteurs. Les juges peuvent tre choisis par les juridictions de droit
commun. La Cour dĠAppel Finale a la capacit dĠinviter, si cĠest appropri, des
juges venant des juridictions de droit commun siger cette Cour.
LĠanglais et le
chinois sont les langues officielles des branches de lĠexcutif, du lgislatif
et du judiciaire du gouvernement du RAS.
3.9.2. Macao
Un accord fut conclu
en secret en 1979 entre le Portugal et la Chine dans lequel Macao fut dfini
comme Ç territoire chinois sous administration portugaise È. En 1987,
la RPC et le Portugal ont adopt une Dclaration Conjointe de restaurer Macao
la comptence chinoise en 1999. La Loi Fondamentale adopte en 1993 concernant
Macao ritre les principes principaux de celle concernant Hong
Kong : Ç un pays, deux systmes È, et maintient ce systme
socio-conomique pendant 50 ans, et un haut degr dĠautonomie dans tous les
domaines exceptes les affaires trangres et la dfense. La dmocratie
reprsentative fut introduite, dans une moindre mesure, en 1976.
Un aspect
particulier de la transition de Macao est la conscration des droits des
portugais continuer dĠutiliser leur langue et le macanais (les eurasiens
parlant cantonais et portugais) pour protger leur culture.
3.10. Taiwan
Aprs leur dfaite
face aux communistes en 1949, le leader nationaliste Jiang Jieshi (Chiang Kai
Shek – 1887-1975) sĠenfuit
Taiwan avec une troupe de un million da soldats.
Le 27 janvier 1964,
Mao Zedong et le Prsident franais de Gaulle ont conclu un accord pour crer
des liens diplomatiques bilatraux entre leur pays, occasionnant une premire
ouverture de la RPC vers le monde occidental. Le dgel des relations
diplomatiques avec la Chine commena en 1971, lors dĠun voyage secret de
Kissinger en Chine pour prparer la venue du Prsident Nixon un an aprs. Puis
dĠautres Etats acceptrent les conditions de la Chine dĠun abandon de relations
diplomatiques avec Taiwan comme prliminaire leur ouverture vers la RPC.
En 1996, Taiwan tint
des premires lections prsidentielles au suffrage direct.
Malgr que Taiwan
soit aussi un membre de lĠOMC, et aussi inclut Hong Kong, presque aucun Etat
nĠa reconnu Taiwan comme Etat ou nĠentretient de relations diplomatiques avec
lui. DĠun autre ct, Taiwan est reprsent dans la plupart des pays par des
agences commerciales qui entretiennent des relations quivalentes des
relations consulaires impliquant la dlivrance de visas et la fourniture dĠinformations
et de services commerciaux publics.
La loi chinoise
prvoit le mme traitement aux citoyens de Taiwan quĠ ceux de Macao et de Hong
Kong.
En Chine les lois
sont organiques quand elles engendrent la cration dĠinstitutions et dĠune famille
de normes. Par exemple, la loi relative aux socits peut tre qualifie de loi
organique, puisquĠelle est dcline en plusieurs textes dtaills.
Les divers
ministres, comits et commissions du Conseil des Affaires dĠEtat publient
plthore de rglements (fa gui), rgles (gui zhang), directives (zhi shi),
dispositions (tiao li), mesures (ban fa, cuo shi), dcisions (jue ding),
rsolutions (jue yi), notices (tong zhi) et ordres (ming ling). Les normes sont
aussi publies avec une mme varit de dsignations par les autorits
provinciales, municipales, des comts et prfectures avec pour corolaire une
difficult de normalisation.
Dans la mesure o
les sources chinoises nĠutilisent pas toujours une nomenclature cohrente pour
dsigner ces normes, et en considrant les diffrentes langues, les classer a
t un exercice difficile. Finalement certaines rgles internes (nei bu) sont
applicables sans rvlation publique.
Pour clarifier le
processus lgislatif, le APN a adopt le 15 mars 2000 la Loi relative la
lgislation, qui rgit la promulgation, lĠamendement et lĠabrogation de toutes
les lois nationales (fa l), les rglements administratifs (xing zheng fa gui),
les rglements locaux (di fang xing fa gui), les dispositions des autorits
autonomes (zi zhi tiao li) et les dispositions spciales (dan xing tiao li).
Les principes de
base du processus lgislatif sont dfinis par ce teste, en incluant lĠadhsion
la dictature dmocratique par le peuple, le leadership du Parti Communiste
Chinois, la thorie du Marxisme, le Lninisme, le Maosme et les rformes et
lĠouverture sur le monde extrieur.
4.1. Lgislation
nationale
LĠAPN et son Comit
permanent exercent le pouvoir lgislatif dĠEtat. LĠAPN adopte et amende les
lois organiques, fondamentales et autres. Le Comit Permanent de lĠAPN adopte
et amende les lois autres que celles adoptes par lĠAPN. Quand cette dernire
nĠest pas en session, le Comit Permanent peut partiellement amender et
complter les lois adoptes par lĠAPN, si aucun amendement ou supplment ne
contrevient aux principes fondamentaux dĠune telle loi nationale.
4.1.1. Porte de la
lgislation nationale
Les normes doivent
tre adoptes sous forme de loi lorsquĠelle touchent la souverainet
nationale, lĠtablissement, lĠorganisation et lĠautorit des assembles,
gouvernements, tribunaux et parquets populaires ; au systme dĠautonomie
des rgions ethniques, ou des rgions administratives spciales, et des
localits ; aux crimes et sanctions pnales, la privation de droits
civiques, ou les restrictions de leur libert ; lĠexpropriation des actifs
non tatiques, les institutions civiles fondamentales, le systme conomique de
base, la fiscalit, les droits de douane, la finance, et les systmes de
commerce avec lĠtranger ; et la procdure civile et lĠarbitrage.
Quand aucune loi
nationale nĠa t cre, le APN et le Comit Permanent peuvent dlguer au
Conseil des Affaires dĠEtat le pouvoir dĠordonner des rglements sur des
problmes qui ne touchent pas les crimes ou les sanctions pnales, la privation
de droits civiques, les mesures obligatoires ou les punitions restreignant la
libert des citoyens, ou le systme judiciaire.
4.1.2. Le processus
lgislatif national
Des projets de lois
peuvent tre introduits devant le APN par le Conseil des Affaires dĠEtat, le
Comit Militaire Central, la Cour Populaire Suprme, les Procureurs Suprmes
Populaires, et les divers comits spciaux du APN. Les lois nationales adoptes
par le APN sont promulgues par dcret sign par le Prsident en tant que chef
de lĠEtat.
Le Comit Permanent
runit Ç les opinions des constituants concerns dans un panel de
discussions, de faisabilits, des runions dĠtude, des audiences, etc. È.
Si un important projet de loi est devant le Comit Permanent, le projet doit
dĠabord tre prsent au public pour des commentaires. Les projets de loi
prsents devant le Comit Permanent sont adopts si plus de la moiti des
votes de ses membres sont affirmatifs, et les projets de loi prsents devant
le APN sont adopts sĠils reoivent des votes affirmatifs de la moiti de tous
les dlgus.
4.1.3.
Interprtation des lois nationales
Le Comit Permanent
du APN est investi du pouvoir dĠinterprter les lois. Il peut le faire quand la
signification dĠune disposition require une clarification plus pousse ou
quĠune nouvelle situation est advenue qui requiert une clarification sur les
bases de son application.
Le Conseil des
Affaires dĠEtat, le Comit Militaire Central, la Cour Populaire Suprme, les
Procureurs Suprmes Populaires, les divers comits spciaux du Comit Permanent
et le comit permanent des assembles populaires de provinces, de rgions et
municipalits autonomes directement en-dessous du gouvernement central peuvent
demander des interprtations lgislatives par le Comit Permanent, qui ont
force de loi. Elles sont adoptes si elles sont confirmes par plus de la
moiti des membres du Comit Permanent, et elles sont promulgues par le Comit
Permanent par la voie dĠune annonce publique. Les lois doivent spcifier leur
date de prise dĠeffet. Les ordres prsidentiels de promulgation de lois
identifient lĠorgane agissant, et stipulent la date dĠadoption ou de mise en
Ïuvre.
Sur signature et
promulgation, les lois sont publies dans les temps au Bulletin du Comit
Permanent du APN et dans les journaux nationaux. En cas dĠamendement partiel,
une nouvelle version est publie.
4.2. Rglements
administratifs (xing zheng fa gui)
Le Conseil des
Affaires dĠEtat est autoris promulguer des rglements administratifs en
accord avec la Constitution et la loi nationale pour mettre en Ïuvre les lois
nationales. Les rglements administratifs sont rdigs par le Conseil des
Affaires dĠEtat ou par les agences sous sa juridiction avec son accord. Les
organismes rgis par les rglements du Conseil des Affaires dĠEtat doivent
prendre les avis dĠun large cercle de constituants, comme les agences,
organisations et citoyens concerns.
La promulgation des
rglements administratifs doit tre conforme la Loi Organique concernant le
Conseil des Affaires dĠEtat. Les rglements administratifs sont promulgus par
ordres du Conseil des Affaires dĠEtat signs par le Premier Ministre. Ils
doivent tre publis dans un dlai au Bulletin du Conseil des Affaires dĠEtat
ainsi que dans les journaux nationaux.
4.3. Rglements
locaux, dispositions autonomes et dispositions spciales
Les assembles
populaires des provinces, des rgions autonomes, des municipalits directement
en-dessous du gouvernement central et leurs comits permanents respectifs
peuvent promulguer des rglements locaux, qui doivent tre conformes la
Constitution, aux lois nationales et aux rglements administratifs. Il en est
de mme des assembles populaires et de leurs comits permanents dans la plupart
des villes. Dans ce cas les rglements doivent tre aussi conformes aux
rglements locaux en vigueur dans la province ou la rgion autonome o ils sont
localiss. Leur mise en Ïuvre est soumise lĠapprobation par le comit
permanent des assembles populaires de la province ou de la rgion autonome.
Les dispositions et
rglements locaux peuvent aussi tre adopts pour mettre en Ïuvre les lois
nationales ou les rglements administratifs en fonction de la situation
actuelle de la juridiction ou pour sĠoccuper des problmes locaux spcifiques,
lĠexception des problmes rservs lĠaction nationale. Les assembles
populaires des rgions dĠethnies autonomes peuvent aussi promulguer des
dispositions autonomes ou des dispositions spciales en fonction de leurs
caractristiques ethniques, politiques, conomiques et culturelles locales.
Elles sont soumises lĠapprobation du comit permanent des assembles
populaire concern. Les principes fondamentaux, la Constitution et la Loi sur
la Zone dĠEthnie Autonome et les dispositions des autres lois et rglements
administratifs visant leur zone dĠethnie autonome doivent tre respects. Les
dispositions locales concernant les problmes majeurs de juridiction doivent
tre adopts par les assembles populaires ce niveau.
Les zones
conomiques spciales approuves par le APN sont sous la coupe de la
juridiction administrative des provinces ou municipalits en-dessous de
lĠadministration directe centrale o elles sont localises.
4.4 Rgles
administratives et locales
Les ministres,
commissions, et organes directement en-dessous du Conseil des Affaires dĠEtat
qui ont des fonctions rglementaires peuvent adopter des rgles administratives
dans leur primtre de comptence en accord avec les lois nationales, les
rglements administratifs, et les dcisions et ordres du Conseil des Affaires
dĠEtat.
Les gouvernements
populaires de provinces, de rgions autonomes, de municipalits directement
en-dessous du gouvernement central ou dĠune cit majeure promulguent des rgles
locales en accord avec les lois nationales, les rglements administratifs et
locaux. Elles servent la mise en Ïuvre des lois nationales, des rglements
administratifs et des rglements et dispositions au niveau provincial et
sĠoccupent de problmes locaux.
Les rgles
administratives doivent tre rendues publiques par lĠagence qui les a
promulgues, et publie dans les temps dans le Bulletin du Conseil des Affaires
dĠEtat ou de lĠagence concerne ainsi que dans les journaux nationaux. Les
rgles locales sont promulgues publiquement par le gouverneur de la province,
le chef de la rgion autonome ou le major de la cit. Elles sont publies dans
un dlai au bulletin du gouvernement populaire local et dans les journaux
locaux.
4.5 Hirarchie des
normes
Selon la Loi
relative la lgislation, la Constitution est suprieure toutes les autres
testes lgislatifs. En cas de conflit entre les textes adopts par la mme
autorit, les dispositions spciales prvalent sur les dispositions gnrales
et si une nouvelle disposition diffre dĠune ancienne, la plus rcente prvaut.
Les lois nationales
prvalent sur les rglements administratifs et locaux, sur les rgles
administratives ou locales.
Un rglement local
est en-dessous des rgles locales issues des gouvernements situs au mme
niveau ou des niveaux plus bas. Les rgles locales promulgues par le
gouvernement populaire dĠune province ou dĠune rgion autonome sont en-dessous
des rgles locales promulgues par le gouvernement populaire dĠune cit majeure
situe dans la mme juridiction. Si une disposition autonome ou spciale
diffre de la loi nationale, des rglements administratifs ou locaux, elle
prvaut dans la zone autonome concerne, il en est de mme pour les zones
conomiques spciales.
Les rgles
administratives et locales sont au mme rang. Les rglements non pas dĠeffet
rtroactif sauf sĠil sĠagit de protger les droits et intrts des citoyens, de
personnes judiciaires et dĠautres organisations.
SĠil survient un
conflit entre une disposition gnrale et une disposition spciale plus
ancienne entre deux lois nationales ou entre deux rglements administratifs, et
que la disposition applicable ne peut pas tre dcide, il est rsolu
respectivement par le Comit Permanent du APN et par le Conseil des Affaires
dĠEtat.
4.6. La rsolution
des conflits de normes
Les conflits entre
une loi et sa loi dĠapplication sont rsolus par le Comit Permanent de lĠAPN.
LĠAPN peut amender
ou annuler toute loi nationale inapproprie adopte par son Comit Permanent,
ainsi que toute disposition autonome ou spciale improprement approuve.
Il peut annuler tout
texte lgislatif contraire la Constitution ou inappropri.
Il dcide en cas de
conflit entre des rglements locaux et des rgles administratives, quel texte
doit sĠappliquer. SĠil sĠagit de la rgle administrative, le problme est port
devant le Comit Permanent de lĠAPN.
Les assembles
populaires et leur comit permanent peuvent amender ou annuler tout rglement
local inappropri promulgu par leurs comits permanents ainsi que toute rgle
locale inapproprie approuve en dernier. Le comit permanent dĠune assemble
populaire local peut annuler toute rgle inapproprie promulgue par le
gouvernement local.
Les gouvernements
populaires peuvent amender ou annuler toute rgle locale inapproprie
promulgue par un gouvernement populaire situ un niveau plus bas.
Si une autorit
suprme ou directement en-dessous du gouvernement central considre quĠun
rglement administratif, local, ou quĠune disposition spciale ou autonome
contrevient la Constitution ou une loi nationale, elle peut faire une
requte crite au Comit Permanent du APN pour revue.
Si tout organe
dĠEtat, toute organisation sociale, toute entreprise ou institution ou tout
citoyen autre que les organismes numrs ci-dessus considre quĠun rglement
administratif, local, quĠune disposition autonome ou spciale contrevient la
Constitution ou une loi nationale, elle peut adresser une proposition crite
au Comit Permanent du APN pour revue.
Le site des changes avec la Chine